15 févr. 2008

Valentine


Surprise, par celui dont tu en attendais le moins. Rapide, brutal, bestial, à l'image de ce texte, non là pour narrer des faits mais pour penser les impressions, sonder les sentiments. Trop frêle pour pouvoir te battre, trop frêle pour pouvoir résister, tu gis dans ses bras. Seuls les battements intenses de ton coeur, la circulation de ton sang, dans tes veines, de plus en plus rapide, trahissent ton excitation, ton désarmement face à cette situation, ce retournement de force pourtant connu, jamais expérimenté avec lui. Bloquée, calée, étouffée, tu sens son sexe, dur, grossi, qui se love dans la chaleur de tes fesses, qui tente de se frayer un passage à travers le short, à travers le collant, à travers la culotte. Tu gémis, cherches l'air qui se raréfie. Et, sans mot, il te met face à sa supériorité, face à toi-même, seulement capable de mouiller sous les doigts d'un homme; il arrache les tissus de pudeur pour te découvrir toi-même, entière, cambrée, le cul offert humide impatient. Brutalement, la dureté rencontre la moiteur, et son gland, et sa verge, qui forcent le passage de ton con, provoquent ce cri tant réprimé, qui témoigne de ton envie, de ton désir, de ton besoin surtout, d'être prise comme une chienne, comme ce que tu crois être. Rapide, brutal, bestial, il te prend par derrière, découvre ta croupe, fouille ton cul, frotte ses couilles contre ta peau, te transportant dans le délicieux délire de la jouissance, s'inspirant de tes cris, de tes gémissements, étouffant les siens au rythme de tes sensations. Tu sens entre tes jambes, dans ton ventre, les veines se gonfler, son sexe répandre ce liquide chaud dans l'antre qui te fait femme. Il est sur toi, la tête dans tes cheveux, les corps suintent et les âmes s'apaisent. Avant de fermer les yeux, tu as le temps, tout juste, de l'enserrer entre tes cuisses, encore un peu plus, encore un peu plus profondément. Bonne fête...

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