25 févr. 2009

Dada à vau-l'eau


jamais sans bataille ni anicroche je ne sentirai que ce poids oppressant parfumée ton odeur sur l'oreiller le serrement évident de toute cette mise à l'épreuve sans heure mais à ouvrir les yeux sur le néant je ne retire que sécheresse et pauvreté la main reste vide quand l'esprit n'a pas fini de vivre à deux oh mon dieu rien de tout cela rien ne me revient un brin de folie ancienne un sens qui se souvient la vie qui interdit de s'apitoyer je dois continuer laisser le soleil perpétuer les saisons sans y déceler aucune raison un défilé de ce qui n'est plus mon envie incommensurable inassouvie pour la vie l'oublie que je souhaite et qui tarde la paresse le non vouloir les bras ballants le carpe diem qui devient loi quand la foi n'est plus la femme d'un homme d'un seul l'unique l'amante qui se cherche et se perd que tous observe qu'aucun ne peut sauver errance saugrenue aveuglement effrayant violence et insouciance d'un être de chair dégueulasse dépassée aussi perdue l'identité pour demain et après horreur gouffre asphyxie parce que non réveil volonté déchue et maîtrise envolée avec le macchabée le seul tableau disparu seul paysage évocateur pour deux à jamais rien détresse renfermée moisie putréfiée fermente et lui s'agitera peut-être espérance d'un retournement morte sans suite

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