10 mars 2008

Le port du casque est obligatoire



-"S'lut ! Moi c'est Elsa, tu viens ?"
C'est à lui de prendre la décision, de me laisser sortir ou non. Mes yeux de Merlan frit ne l'aident en rien. Dix minutes que l'on est rentré, il m'a enfermée dans la chambre, rhabillée, je jubile.
-"Tu m'aimes, dis ?"
La porte ouverte sera la réponse à ma question, je m'échappe. Il m'échappe. La chatte au regard apeuré attend, préférant notre couple aux deux frères qui la bouffent déjà. Avec la présence féminine, les effluves de testostérone s'estompent, son rythme cardiaque ralentit, sa voix s'apaise. Sur le canapé, deux femmes se dévorent, une brune et sa blonde, l'une rassurée, l'autre assoiffée. J'ai cherché mon homme des yeux en même temps que je découvre sa peau ; un mélange d'amertume et de douceur acide. Ses seins ...
-"Puce."
Je mordille ses tétons gonflés, pointus quand je sens ta langue sur mon cul, dans mon cul. Ta langue, non, sa langue oui.
-"Viens !"
Mon homme ne bouge pas, ne cille pas. Je la sens reprendre ses esprits sous moi. Non, personne ne remarquera l'absence de celui qui partage ma vie, de celui que, aujourd'hui, je n'arrive pas à réanimer. Ecarte, ouvre toi ma belle. Mon gémissement la pénètre subitement quand la queue arrache mon con. Deux sexes bien différents, néanmoins indéchiffrables. Elle mouille sous ma salive, il jouit, serré, à l'étroit. Et ils ont l'âme au bord des lèvres. Et toi, Amour ? Elle s'est terrée tout en bas de ton corps ; parce que tu redoutais ce que tu vois, tu redoutes d'aimer ça.
-"Elsa, puce, viens l'aimer."
Les places tournent. Un sein se fourre dans sa bouche, une queue a remplacé ses lèvres. Seul l'inconnu reconnu s'amuse et continue à jouer le rôle qu'il s'est lui même attribué, le rôle principal.
Doucement, le rouge leur monte aux joues. Nous sommes de nouveau cinq, incapables d'assumer, capables d'essayer.

Aucun commentaire: