28 mars 2009

PoLiChInElLe


Le printemps ainsi : qui la tiraille, la grossit, l'indispose. Elle se croit grise à la terrasse d'un nouveau café. Son secret vaut tous les shots. Aucun pote. Le soleil chauffe, elle ferme les yeux, présente sa gorge au plus offrant. Elle reste seule, juste quelques mois, assez pour que la déraison l'arrache à cette table, assez pour comprendre qu'elle perd sa faculté de décider pour elle, à jamais.
Elle s'éteint avec cette naissance. La mort aura supplié la vie. A tort ou à raison ?

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