
Acte 3, scène 1, une bouche de métro, l'affluence, la pluie qui ruisselle, le grand escalier présumé glissant, facteur de risque pour une brune montée sur talons. Et un café, à 100 mètres.
- " J'étais persuadée qu'elle allait se casser la tronche. Tu m'entends ?
- Je m'imaginais ce petit cul dans un autre contexte que celui d'une flaque d'eau. Je veux te voir toi, à même la rue, dans la position qu'elle n'a pas osé prendre. Atterrie sur une marche, les jambes qui dégoulinent le long de l'escalier, peut-être une main encore sur la rambarde, le tout un peu confus, écartelé, mouillé, oui, c'est exactement ça que je vois. Viens, j'ai envie !
- Tu seras le prince charmant au crâne rasé, je serai Cendrillon avec une perruque noire, hum, pourquoi pas, un Roy Lichtenstein revu et corrigé.
- Un truc sous la pluie, haut en couleur. Regarder cette fille, avoir envie de toi. Même paradoxe.
- J'ai dix minutes avant mon prochain cours. Je paye l'addition, tu trouves l'endroit, c'est ton idée après tout.
Le rideau se ferme. La blonde retraverse la scène en courant ; elle est trempée. Et Idir en boucle sur le tourne disque de la salle des fêtes. Pourquoi cette pluie ...
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